4.28.2023
Entrer dans l’écriture
4.14.2023
Et parfois il n’y a que cet espace
4.05.2023
Il y a, il y a, il y a
Mardi 4 avril
Il y a, il y a, il y a chaque jour le temps compté. Il y a ce week-end passé dans le jardin. Ce qui s’y construit au fil des années. Et ce qui s’y rejoue à chaque saison. Les journées y sont si pleines que j’entrevois chaque fois la possibilité que cela soit suffisant pour nourrir une vie complète. Mais ce serait trop simple, bien sûr. Il y a ce grand chantier de candidature qui barre toute la semaine et me cloue assise devant l’écran, le dos brûlant. Il y a ce texte inachevable, qui m’oblige depuis des mois à chercher encore, à chercher plus fort — qui me demande plus que ce que je peux donner, repousse chaque fois plus loin quelque chose, mais quoi, exige l’impossible : poursuivre — l’impossible : arrêter. Un texte piège, j’y suis prise, s’y déprendre, l’envoyer.