C'est une ville, elle n'a pas nécessairement de dessin.
Il ne faut pas céder à la tentation du dessin.
Effaçons peu à peu
les coupes, les élévations. Laissons s'échafauder, par ajouts
successifs, par îlots, par radeaux, cette construction vernaculaire
dont la seule mise en scène serait le souci d'un espace à partager, inventé à mesure.
Nœuds, croisements, excroissances, lieux-chevêtres.
Ils se tenaient volontiers près des sources et ils ne savaient
pas pourquoi.
L'eau, c'est quelque chose que n'épuise pas le ”pour boire“(1).
Conversion de la ville en marche, en déambulation.
De la distance en temps. Du texte en chant
— strophes, paragraphes,
litanies, refrains.
(1). Fernand Deligny, "Cet enfant-là"
photo. ligne d'erre, carte dessinée, F.Deligny
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