Un à un les doigts se déplient puis se referment. Se déplient, se referment. Jouent à se déplier et à se fermer à contre-jour. Contre la lumière qui trace entre les fentes les contours irisées de la peau. L’enveloppe de chair tendue légèrement transparente. La paume obscurcie en son centre qui tourne et retourne dans l’éclat qu’elle fait apparaître ou qu’elle cache. Les doigts amincis dans la lumière. La main qui ne s’ouvre pas tout à fait, sait mieux s’arrondir pour recueillir dans la concavité la bulle d’air, de soleil, jamais capturée. Figures imprévues portées au-devant des yeux. Eclosions silencieuses toujours recommencées. Rien qui épuise ce dialogue merveilleusement engagé avec le dehors.
(image : vidéo ©V.Gautier 2003)
(image : vidéo ©V.Gautier 2003)
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