C’est une maison de passage à peine écartée de la route. Façade de schiste rose longue de trois logements, répétés à l’identique devant la parcelle industrielle dont elle marque l’entrée. Les cours, les ateliers, les parkings, déserts en fin de semaine. Sur le côté il y a un chemin qui conduit au canal.
Vous êtes d'ici, de la pointe de ce quartier périphérique, dans le sombre magenta de la pierre rugueuse. L’avenue est silencieuse qui marque comme l’extrémité de la ville. Chaque chose est posée au milieu de rien, séparée par une étendue qu’il faut franchir. Des routes trop larges des espaces indéfinis. Il y a grand devant et c'est à vous, provisoirement.
"L'écriture est une trace. On passe d'une pièce à l'autre. On ne passe jamais dans les mêmes pièces. Premièrement les lieux vont changer, deuxièmement moi, je vais changer, troisièmement l'écriture va changer. La première maison. C'est un lieu clos mais tout va déferler..."
Georges Perec (entretien avec Viviane Forrester)
(images Street View 2015)
"L'écriture est une trace. On passe d'une pièce à l'autre. On ne passe jamais dans les mêmes pièces. Premièrement les lieux vont changer, deuxièmement moi, je vais changer, troisièmement l'écriture va changer. La première maison. C'est un lieu clos mais tout va déferler..."
Georges Perec (entretien avec Viviane Forrester)
(images Street View 2015)
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