/ En résidence avec l'association L'esprit du lieu, au lac de Grand-Lieu (44)
Carnet de résidence
Jeudi
Carnet de résidence
Jeudi
Je me suis assise sur l'unique banc devant le lac pendant une heure, et j'ai pris des notes sur les gens qui arrivaient, leur façon d'appréhender le site.
En rentrant j'ai pensé à cette part documentaire, dans le dessin comme dans l'écriture. Je crois qu'elle a à voir avec ce mot de relevé : action de noter la configuration, la disposition, c'est à dire une notation à partir du réel qui inclut la notion d'espace.
Dans "Les Yeux Fermés, Les Yeux Ouverts" j'avais écris : poser un cadre et laisser les choses entrer dedans. Le cadre peut être tour à tour un point de vue, un lieu, une durée. Reste l'importance de cette conduite dans le travail.Vendredi
L'espace qui appelle l 'autre
"Penser territoires c'est mettre en avant des relations de proximité, des voisinages, des solidarités, c'est imaginer un monde tissé de ressemblances et d'analogies."
Ce que, lisant cette citation de Jean-François Chevrier, je voulais montrer hier soir à la médiathèque de Pont Saint Martin, avec Mathilde Roux, son travail, c'est à quel point ces croisements nous font avancer justement parce qu'ils nous déportent légèrement en dehors de nous-mêmes.
©collage M.Roux "Territoires"
Samedi
Nous allons saluer le lac tous les trois avant le départ de Mathilde. Au bout c'est un baptême de l'oeil. Les grandes aigrettes par deux font des cercles larges qui nous englobent. L'eau est une grisaille dans la continuité du ciel, un vide où s'arrêtent les corps.
Un promeneur dit à ses compagnons "c'est l'arbre où on s'arrête".
Cet arbre où
fin des terres
réserve d'espace
on ne saurait fouler au-delà
Ce que, lisant cette citation de Jean-François Chevrier, je voulais montrer hier soir à la médiathèque de Pont Saint Martin, avec Mathilde Roux, son travail, c'est à quel point ces croisements nous font avancer justement parce qu'ils nous déportent légèrement en dehors de nous-mêmes.
©collage M.Roux "Territoires"
Samedi
Nous allons saluer le lac tous les trois avant le départ de Mathilde. Au bout c'est un baptême de l'oeil. Les grandes aigrettes par deux font des cercles larges qui nous englobent. L'eau est une grisaille dans la continuité du ciel, un vide où s'arrêtent les corps.
Un promeneur dit à ses compagnons "c'est l'arbre où on s'arrête".
Cet arbre où
fin des terres
réserve d'espace
on ne saurait fouler au-delà
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