Le
monorail de Wuppertal passe à 8 mètres au-dessus de la ville, 12
mètres au-dessus de la rivière. Tu as largement la place. Tu peux
lever le bras en forme de crochet, d'arceau, y nouer l'air avec le ciel, le métro.
Tu
peux danser sur le terre-plein sous le Schwebebahn pendant que les
voitures circulent autour de toi, freinent à peine, qu'on
s'interroge.
La
forêt aussi est un protagoniste. Elle veille sur les hauteurs.
Tu danses, tu dis que tu es.
Crier, aguicher, donner et reprendre, c'est cela être.
Est-ce que c'est de la danse, est-ce que c'est du théâtre ?
Il s'agissait de reconstruire la ville détruite.
Crier, aguicher, donner et reprendre, c'est cela être.
Est-ce que c'est de la danse, est-ce que c'est du théâtre ?
Il s'agissait de reconstruire la ville détruite.
Tu continues ce geste d'attache.
Comme sur la pierre la mousse. Patiemment. Le lieu fait irruption.
Terre-plein, un rond-point, un carrefour.
Un endroit où.
Se mouvoir et s'émouvoir sont une même chose.
La ville aussi est un protagoniste.
Un endroit où.
Se mouvoir et s'émouvoir sont une même chose.
La ville aussi est un protagoniste.
Photo extraite du film "Pina", de Wim Wenders
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire