La maison est circulaire quand tout va bien.
À mon passage les objets prennent une patine, s'ajustent, se répondent. Des tours pour rien, pour une rêverie. Parfois une lumière traverse rapidement un mur. Je prends ça pour la tentative de quelque chose à communiquer.
Il y a comme une porte à pousser, je cherche l'entrée quelque part.
(on croit que c'est impossible et pourtant ça s'ouvre)
On se retrouve perché sur la colline à l'intérieur de soi.
où tout se rejoint
les marques, les empreintes
chaque chose, quand on appuie dessus, rend un son creux qui dit, oui
— pas une affirmation mais un accord tacite
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