27 janvier 2023
23 au 27, reprendre ce journal, écrire vite, sans trop réfléchir, je n’ai pas été à la gare de Joigny, je n’ai pas passé quelques jours à la "Maison Composer" chez l'amie Ann, c'est partie remise — rentrée par le dernier train du lundi soir, après le séminaire d’Héritages (l'UMR à laquelle je suis associée comme chercheuse), pour une petite semaine ici, j'en ai profité pour lancer l’écriture du poème sur le vagabondage durant les moments privilégiés du matin — qu’il faille rentrer pour rédiger cette ode au mouvement est tout à fait paradoxal et me fait réfléchir — janvier est presque achevé, les deux années de la recherche-action “Déplis” à Dunkerque quasiment derrière moi, je sens que s’ouvre une petite vacance avant nouveau projet d'écriture pour lequel j’attends réponses de résidences, je tente donc de démarrer également ces “Écrits Critiques” auxquels je pense depuis un moment et dont j’aimerais qu’il prennent la suite du travail éditorial — sans réfléchir, mais certainement pas au hasard, j’attrape Manon, Provisoires, la barre est haute, j’y travaille les fins d’après-midi, mais auparavant je m’offre des temps de lecture conséquents pour finir les essais en cours : À l’est des rêves (N. Martin) puis Vivre avec le trouble (D. J. Haraway) — et sortir, le soleil m’attire, marcher, travailler au jardin, je choisis le jardin, plante, fauche, un peu plus d’une heure à chaque fois, le temps est frais mais beau, grand plaisir.