Le 7 mars mars 2018, j'ai présenté mon travail de thèse en cours (aujourd'hui dans sa deuxième année) dans le cadre des réunions de doctorants du laboratoire de recherche AGORA [axe Créations], à Cergy-Pontoise — et cela m'a permis de faire un état des lieux de la façon dont les deux volets avancent conjointement, se croisant en de multiples points, de façon plus ou moins explicite — la recherche théorique procédant de cette même approche, heuristique, par intuitions et vérifications que la création littéraire — ces volets forment un tout qui commence peu à peu à se structurer.
/ En ce qui concerne le volet littéraire, je voudrai re-préciser comment le projet a démarré et les différents moments de sa réalisation jusqu’à ce jour.
La plupart du temps, dans mon travail d’écriture ce sont des lieux qui sont à l’origine des projets d’écriture. Cette fois je voulais sortir des contextes urbains qui ont accompagné plusieurs de mes derniers textes et me tourner vers des espaces plus ruraux ou péri-urbains, assez désinvestis d’ailleurs par l’imaginaire et la création. J’avais envie aussi de m’intéresser à un territoire qui porte des enjeux contemporains fort. Disons qu'en croisant ces deux éléments, j’ai décidé de m’intéresser à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes — une Zone d’Aménagement Différé transformée en Zone À Défendre, comme vous le savez — un territoire complexe où se mêlent riverains, paysans et des urbains à la recherche d’alternatives et de modes de vie nouveaux — en réflexion autour de questions autant écologiques que politiques. Bref, une sorte d’utopie en actes, en tous cas un lieu d’expérimentations.
Pour ne pas faire que collecter à distance des documents sur la ZAD, j’ai décidé de m’y rendre à pied en traversant ces territoires auxquels je souhaitais m'intéresser. J’ai fait ce voyage en avril 2017, pendant 13 jours, hébergée au passage par des gens des réseaux des comités de soutien dans lequel j’avais fait circuler mon projet et les différentes étapes de mon parcours avant le départ. À ce stade il s’agit déjà d’un projet d’écriture, (Marchécrire) que le travail de préparation amont a commencé de modeler. L’écriture prend une dimension programmatique en vue d’un moment de réalisation in situ, qu’on pourrait qualifier d’expérientiel, en tout cas un moment d’implication physique, de mise en jeu du récit dans un contexte particulier. Cette phase programmatique qui précède l’expérience est déjà une première strate d’écriture du texte en vertu du fait que si le récit est le voyage alors celui-ci commence dès sa première élaboration mentale.
Dans cette première strate du texte, j’ai écris :
Dans cette première strate du texte, j’ai écris :
À un moment il faudra sortir d’ici, enjamber la fenêtre d’écriture. Ou plutôt passer par l’intérieur du récit. Non pour le quitter mais pour y entrer de cette autre façon que j’ai décidée. Mettre un pied dehors et poser les yeux sur ce qui est très extérieur. Avoir en tête des tracas de directions, de distances, de chaussures, de boue, de pluie et de chiens errants. L’heure du lever, l’heure du coucher du soleil. Des préoccupations de rencontres et de conversations, d’hébergements et de rendez-vous. D’ici là ce qui doit émerger commence sa remontée, lentement fait surface.
Pendant la marche, mon rapport à l’écriture est passé par la parole. Pour ne pas suspendre constamment mon mouvement j’ai pris des notes avec l’enregistreur vocal de mon téléphone. Ce système de notation a donné lieu à un mélange de réflexions, d’impressions, de choses vues ou entendues que je reportais chaque soir dans un carnet qui contenait aussi, jour par jour, les différentes étapes : lieux, routes, distances, indications de trajets et adresses de points de chute. L’ensemble constituant donc du texte sous la forme d’une matière brute avec laquelle écrire plus tard. En outre, mon rapport au texte passait aussi par les cartes IGN au 25millième que j’avais toujours avec moi.
Ce déplacement a probablement constitué une forme d’approche, mettant en perspective la ZAD avec la campagne traversée, et offrant le temps nécessaire pour les éprouver, les réfléchir. Comme si cette liquidité du déplacement à pied — une chose vous portant vers la suivante — valait aussi pour l’avancée d’une réflexion. Ce déplacement fut donc le vrai sujet du voyage car, finalement, je suis restée peu de temps sur place à l’arrivée.
Ce déplacement a probablement constitué une forme d’approche, mettant en perspective la ZAD avec la campagne traversée, et offrant le temps nécessaire pour les éprouver, les réfléchir. Comme si cette liquidité du déplacement à pied — une chose vous portant vers la suivante — valait aussi pour l’avancée d’une réflexion. Ce déplacement fut donc le vrai sujet du voyage car, finalement, je suis restée peu de temps sur place à l’arrivée.
Au retour j’ai entrepris assez rapidement d’écrire ce “journal de la marche”, à partir des notations, pour ne pas laisser passer trop de temps entre l’expérience et sa remémoration. Ce travail de transformation des notes en texte a constitué une expérience d’écriture singulière pour moi qui écrit d’une façon plutôt resserrée, concise. Ici les notes succinctes donnaient lieu à un flux de texte plutôt abondant. Le dispositif du Marchécrire, la contrainte “à prendre des notes” in situ, a produit une attention particulière que je revivais en écrivant.
Voici ce que l’on trouve à ce propos dans le texte :
Voici ce que l’on trouve à ce propos dans le texte :
Je stocke des phrases en marchant, fragments de choses recueillies, chutes de pensées que je capture dans mon téléphone. Je ne décris pas ce que je vois, je consigne d’une façon éparse et désorganisée quelques séquences à épingler. Je pose des repères parlés, des bornes dans le paysage, des notations pour la mémoire. Je les retranscris telles quelles le soir dans un carnet. Choses vues qui deviennent Images-souvenirs puis Images-mémoire, dirait Jacques Roubaud, et il est surprenant de constater effectivement la façon dont, bien plus tard, ces fragments ré-ouvrent l’expérience vécue, font éclore un environnement visuel, sonore, mais aussi haptique qui mobilise une quantité de sensations. Il n’y a pas d’histoire mais il y a ce fil à dévider qui me relie à l’intensité de l’expérience. Une quantité de mots qui n’ont pas été écrits sont cachés sous les mots écrits. Peut-être parce que les phrases sont des espaces et que les lieux sont des mots, des mots posés sur les choses. Peut-être parce qu'on marche dans des brouillons de phrases.
Ce travail d’écriture du journal de la marche m’a ainsi occupé jusqu’à la fin de l’été. Il me fallait trouver une voix écrite pour cette première voix parlée, qui n’était pas lisible en elle-même mais qui tentait de retenir quelque-chose à partir du réel. Il fallait que cette écriture puisse conserver des traces de la matière première — j’ai envie de dire de la “manière première” : son rythme, son séquençage fait de succession d’instants, ses leitmotiv : les pas, les bords de route, la présence du corps. Il me fallait retravailler la cohésion à l’intérieur de chaque journée, redonner le mouvement qui était la plupart du temps implicite dans mes notations, estomper le narrateur que je trouvais trop présent, travailler sur des reliefs dans le déroulé de la journée, etc.
Je donne pour exemple, un fragment du texte au premier jour de marche, écrit à partir des prises de notes et de la remémoration :
Partir sans savoir, avoir prévu quand-même. Noté : jour 1. Noté : direction, rond-point, bac, embouchure, rivière. Les mots : vers et rejoindre, pont et nuit d’hôtel, numéro de réservation. Sans avoir commencé à rien en dire, de ce qu’elle fut, cette première journée. Du moment de s’engager dehors, c’est-à-dire à la porte de chez soi mais déjà déplacée, partie. Déjà incongrue sur la route, dans l’espace de circulation des voitures, des camions. Désappropriée, renvoyée à l’échelle très petite de ses jambes, au talus, aux violettes, aux odeurs de pourriture des bêtes renversées, aux bruits d’explosion des moteurs, aux trombes dangereuses. Sans tenter d’y d’échapper, résolue, buvant l’écume, le dépôt. Aspirant une grande goulée entre les minutes de pause où le monde se reprend en bégaiements, où il réapparait neuf comme s’il n’avait jamais cessé, avant de replonger dans les raffuts les vitesses. Un on/off qui requalifie le silence : quelques secondes de pépiements d’oiseaux, le bruit du vent, les menues inflexions. Si c’est le silence que tu cherches, bon courage. Avancer du côté de la main qui écrit (c’est un pense-bête). Plein est, face soleil. Ce qui change c’est le poids du sac, qui force le regard et la respiration à descendre d’un cran, les mouvements à ralentir. Si c’est la légèreté que tu cherches, bon courage. Le premier piéton que je croise marche les genoux pliés comme s’il luttait contre une pesanteur. Il traîne un sac plastique et un regard de chien battu qui frôlent tous deux le sol. Je ne parle pas des gens qui se promènent. À cet endroit nul ne se promène, nous sommes deux drôles, des sans-voiture, de rares spécimens. Mais l’inefficacité qui saute aux yeux n’est pas égale car j’ai choisi la mienne.
Après cette écriture du “journal de la marche”, j’ai entamé une nouvelle phase de l’écriture du texte ce dernier mois, à partir d’éléments plus documentaires. À cette étape je me suis m’interrogée sur la structure de l’ensemble. Comment raconter ? Comment ré-organiser le temps de la narration (qui n’est pas nécessairement celui de la chronologie réelle) ? En fait je n’ai pas encore de réponse, les choses bougent, mais je suis en train d’expérimenter une forme.
Des textes lus au sujet la ZAD, des notations prises autour de réflexions sur le territoire (des questions d’aménagement, de géographie, d’écologie…), viennent nourrir des paragraphes qui s’insèrent entre ceux du “journal de la marche”. C’est une troisième strate qui consiste en une écriture plus distancée, tissée parfois de citations.
Des textes lus au sujet la ZAD, des notations prises autour de réflexions sur le territoire (des questions d’aménagement, de géographie, d’écologie…), viennent nourrir des paragraphes qui s’insèrent entre ceux du “journal de la marche”. C’est une troisième strate qui consiste en une écriture plus distancée, tissée parfois de citations.
Ce travail est en cours, j’en donne ici un fragment :
Reboucher les nids de poule des sentiers. Transformer la terre. Laisser la terre en friche. Si c’est une décision collective, d’accord pour que des espaces restent à l’état sauvage. Des milliers de papillons s’envolent. En sauvage ici, on trouve la ronce, le bouleau, le noyer, l’aubépine, l’ortie, la mélisse. On cultive le calendula, la consoude, la menthe, le thym, la verveine, l’hysope, la scutellaire, l’échinacée. Le mieux pour les plantes médicinales c’est de pousser naturellement. On ne savait rien de ça. Ça m’a ouvert une porte. L’état d’urgence de l’eau, de la terre, de l’air. Une quinzaine de poules, ça vous intéresse ? Moulin / jardin / champ. Fabrication / gestion / production / conserverie / bibliothèque. Une machine pour stériliser les bocaux, ça vous intéresse ? Des fois des trucs tombent du ciel. Les tracteurs ont été offerts. La mécanique c’est rude. Le dos / les huiles / les mains. On a deux conteneurs d’ardoise, vous les voulez ?
Il y a enfin une sorte d’abécédaire sous forme de textes très courts qui visent à traiter la matière photographique du voyage. Cette partie n’est pas encore aboutie mais elle a vocation à venir aussi s’intercaler entre les paragraphes du journal de la marche et ceux de la réflexion sur le territoire. Je vous en donne un extrait :
A comme Aigrette. En regardant ce pré je pense aux quelques deux cent fruits des deux cents fleurs dont est composé chaque capitule de pissenlit et aux touffes de soies faites de filaments blancs en forme de parapluie retournés qui ont la charge, un par un, de les éparpiller.
A comme Aire. Une pancarte en haut de la plage propose une « aire à virer ». Je pense bateau, virement de bord, paré à. L’étendue est spacieuse, vous pouvez prendre vos aises pour le demi-tour, la manœuvre. Proposeront-ils bientôt des « aires de décollage » ? des « lignes d’erres », des « appels d’air », des « bulles d’air », etc. ?
/ En ce qui concerne le travail théorique, je m’intéresse, dans la continuité du mémoire, aux récits contemporains de déplacements (qu’ils soient de déambulation, d’errance, de voyage), à partir de trois axes croisés :
- Le déplacement comme motif ou thème d’écriture, où le lieu est la question centrale, qui produit ce qu’on pourrait appeler des récits d’espaces (je me sers pour cela de l’approche géocritique)
- Le déplacement comme processus de création, où c’est l’expérience qui est mise en avant en déportant la notion d’œuvre-comme-objet-clos (dont tous les paramètres sont définis par l’auteur) vers un type d’œuvre que le contexte de production va transformer. Cela donne lieu à ce qu’on pourrait appeler des récits d’expérience (je porte alors une attention particulière aux médiums et à la notion générale de médiologie pour interroger, en même temps que l’écriture, les outils et les postures).
- Enfin le déplacement comme expérimentation d’un mouvement (rythme et temporalité) qui vont donner lieu à une perception kinesthésique (c’est ici une approche plutôt phénoménologique).
La question du déplacement est elle-même à l’articulation de trois éléments indissociables : un espace / un sujet / une temporalité, qui pourraient se déposer de la même manière sur les trois axes.
En définissant ces trois axes, en autant de chapitres d’une trentaine de pages environ, dans une première partie, mon idée est de traverser un certain nombre de thèmes et de questions, et de circonscrire la thématique :
-Dans le premier axe, par ex., la question du récit de voyage, du référent, du rapport à l’inconnu, à l’imaginaire cartographique…
-Dans le second axe, la question de l’appropriation de l’espace public, le rapport à l’expérience, la dimension politique, l’écriture hors du livre…
-Dans le troisième, la question du point de vue, du temps, de la perception, l’enjeu de l’attention…
Thèmes et questions qu’un corpus large vient éclairer au fur et à mesure. Ce corpus est sélectionné en fonction d’auteurs et de textes clefs, qui me semblent emblématiques ou exemplaires.
Dans le chapitre que j’ai en grande partie rédigé, sur le déplacement comme processus de création, je fais un détour par l’art contemporain dans lequel cette question du déplacement comme processus est très actif et a été théorisé sous la dénomination d’art contextuel (Paul Ardenne).
L’idée est de voir si, et comment, une littérature contextuelle, apparait et se pratique aujourd’hui. J’y évoque un moment où l’art sort des espaces institutionnels pour se produire dans la rue et dans le paysage ; le rapprochement entre les arts contemporains du déplacement et la notion de récit (à travers l’œuvre de Robert Smithson et celle de Francis Alys) de même que celui entre une poésie d’avant-garde et les arts contemporains (théorisé par D.Ruffel, dans ce qu'il appelle le moment esthétique d'une littérature contextuelle) ; la réappropriation par les écrivains de l’espace public à travers les thématiques de la flânerie, de la déambulation, de la dérive, qui donnent lieu à des prises de position critiques comme celle des situationnistes et permet de nouvelles formes d’écritures — non plus de l’espace mais dans l’espace — notamment à travers la notion de psychogéographie qui irrigue toujours aujourd’hui nombre de récits urbains.
L’idée est de voir si, et comment, une littérature contextuelle, apparait et se pratique aujourd’hui. J’y évoque un moment où l’art sort des espaces institutionnels pour se produire dans la rue et dans le paysage ; le rapprochement entre les arts contemporains du déplacement et la notion de récit (à travers l’œuvre de Robert Smithson et celle de Francis Alys) de même que celui entre une poésie d’avant-garde et les arts contemporains (théorisé par D.Ruffel, dans ce qu'il appelle le moment esthétique d'une littérature contextuelle) ; la réappropriation par les écrivains de l’espace public à travers les thématiques de la flânerie, de la déambulation, de la dérive, qui donnent lieu à des prises de position critiques comme celle des situationnistes et permet de nouvelles formes d’écritures — non plus de l’espace mais dans l’espace — notamment à travers la notion de psychogéographie qui irrigue toujours aujourd’hui nombre de récits urbains.
Enfin j’interroge deux postures d’écriture contemporaines qui mettent en jeu la dimension contextuelle de l’écriture :
. Jacques Roubaud en ce qu’il a développé une écriture poétique à contraintes de déplacement (il évoque clairement le rapport de l’écriture avec la marche et la mémoire, notamment dans Poésie :)
. François Bon, en ce qu’il déporte l’enjeu d’écriture (notamment par le biais des outils d’enregistrement du réel) vers une expérience de l’auteur.
Au regard du retour qui m’a été fait par Violaine Houdart-Mérot à la lecture de ce chapitre, il m’apparait plusieurs choses, dont je donne ici seulement quelques-uns des éléments :
- D’abord le terme de déplacement étant extrêmement polysémique, il m’appartient d’être vigilante et surtout précise dans chacun de ses usages. Et d’indiquer le terme en italiques quand il est entendu au sens figuré, de transformation des enjeux de l’écriture. Le caractère romain conservera son sens de déplacement physique dans l’espace géographique. Pour les autres nuances il sera trouvé des termes correspondants : le mot estrangement est employé dans le sens de dépaysement. D’autres petits déplacements de moindre ampleur peuvent devenir des glissements, ou simplement des modifications.
- Ensuite il me semble que je peux mieux m'appuyer sur l'article central de David Ruffel « Une littérature contextuelle », qui propose une lecture de cette notion de contexte dans la littérature à partir de deux moments : l’un esthétique (dans lequel la littérature s’est rapproché des arts vivants, notamment à travers la notion de performance) l’autre social (qui résulte d’un rapprochement de la littérature avec les sciences humaines, et d’un intérêt renouvelé pour l’espace public dans sa dimension sociale). Son analyse est pertinente pour analyser les "récits de déplacements", notamment le changement de paradigme depuis les "récits de voyage", dans lesquels ces premiers ne se reconnaissent plus.
Puisque je souhaite regarder ce que sont aujourd’hui les "récits de déplacement" et comment ils se portent au-devant du monde en faisant de ce déplacement à la fois une redéfinition (une réécriture) du réel, et une expérience nouvelle de création, il me semble que je pourrais davantage problématiser chacun des trois axes en regard des questions suivantes :
- Dans le 1er axe : en regard de la question du « récit de voyage » comme genre dans lequel bien des récits de déplacement ne se reconnaissent plus aujourd’hui. Pourquoi ? Qu’est ce qui perdure du genre ? qu’est ce qui se transforme ? D’où vient cette contestation ?
- Dans le second axe : en regard de la notion de contexte, initiée par différents moments de ré-appropriation de l’espace public (dans les avant-gardes et les arts expérimentaux yc la poésie), qui s’accompagne aussi de la création textuelle hors du livre (une litt. Brouhaha dont parle Lionel Ruffel).
- Dans le troisième axe (sur lequel j’ai moins travaillé pour l’instant), la problématisation pourrait aborder des questions de co-temporalité : l’idée de synchronisation/désynchronisation relative aux enjeux d’attention dont parle Yves Citton.
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