J 14 — Un mauvais geste. Bloquage du dos le lendemain de mon arrivée, chaque pas sur le sol est devenu douloureux. Je regarde les gens circuler, plus aucune évidence de mon côté. Pourtant, il y a devant la maison où je dors un petit banc au soleil, bien placé, au-dessus duquel les oiseaux se cherchent et se bagarrent. Je pourrais y lire, m'y poser, regarder tomber les pétales de camélias. Le mantra de l'étiquette de mon sachet de thé tente une consolation : vous êtes illimité. Mais je ne peux pas me résoudre à être tenue hors de ce va-et-vient d'hirondelles, d'insectes, de chiens, des habitants, hors cette activité de ruche. Quelque chose raconte que ça y est, que je reviendrai une autre fois, qu'il faut rentrer.
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